SOUK OUFELLA, SEMAOUNE
HISTORIQUE
LE NOM DE SOUK OUFELLA TIRE SON ORIGINE D'UNE BAGARE QUI A EU ENTRE DEUX VILAGES RIVAUX ( Aouirir et Tiliouacadi.) AOURIR QUI SE TROUVE EN HAUT ET TILOUAKADI EN BAS, EN KABYLE OUFELA VEUT DIRE EN HAUT D'OU LE NOM DE SOUK OUFELLA (marché d'en haut en opposition d'en bas)
A L'EPOQUE SON NOM EST LARBAA ATH WAGHLIS EN VERITE SOUK OUFELLA SE TROUVE AU CENTRE DE DEUX TRIBUS ATH WAGHLIS ET ATH MANSOUR.
SEMAOUN
Semaoune ou Semɛun At Weɣlis en kabyle : est un village dans la commune et daïra de Chemini Wilaya de Béjaïa Algérie. Semaoune est situé par 36°600 de latitude Nord et 4°5833 longitude ouest, à une altitude de 1 131 m.
HISTORIQUE :
La grande majorité de la poulation repondant en nom de djerroud, la population avoisine 1000 habitant et qui d'origine sont des ath kaci de Tamda (Leblaḍ) de Ouaguenoun, ajouté à cela quelques familles portant un nom différent à savoir les Abid, Sahnoune, Kaceri.
Semaoune en kabylie veut dire le Flambeau de l’histoire de Ait Waghlis, durant la colonisation français, à savoir le nombre de martyres qui sont tomber sur le champ d’honneur qui dépasse quarante portant en majorité le nom Djerroud aussi Abid, kasri, Sahnoun et Haouari, et tous au même village de Semaoune.
Semaoune est bel et bien un village de la région de Chemini et non pas un regroupement des villages ainsi ne porte jamais un autre nom, comme le laisse entendre certaines catégories de gens.
Ce nom de semaoun est dit, attribué et déclaré administrativement durant la période de l’honorable Cheikh Mohamed ben Kaci dit Adjaoud El Ouaghlissi, demeurant au village Semaoune comme cité et ceci en 1868 dans le document officiel.
Le village a adhéré à la guerre de libération avec des réunions secrètes qui ont été organisées entre le mois de novembre et de décembre 1954 dans la mosquée avec le groupe de Si Omar qui venait au village afin de l’informer et de le sensibiliser. Alors les villageois commençaient à s’organiser en désignant Hadj Abbalache comme chef de l'intendance, Saâdi ben Akli et Khelifa ben Tahar comme chefs des cotisations, Hocine ben Tahar chef de garde, Khelifa ben Hadj Tahar comme chef des nombreux moussebelines. En décembre 1955 l’armée Française arrive au village et là, les trois premiers volontaires : Bachir ben Hadj Saïd, Saâdi ben Hadj Akli et Mokrane ben Mouloud, prenaient les armes et rejoignaient la montagne.
Le 25 mars 1956 : un ratissage général a été organisé par les colons en utilisant les parachutistes du corps de l’armée visant les zones suivantes : Ighil-n’takka, Adheghaghe n’tarekth, Agueni boulmoun, Lemrabia, et un deuxième effectif de l’armée française venait du sud-ouest au lieu dis Qerwi ou deux Moudjahidines assuraient la garde et à l’arrivée de l’ennemi, il y eut un accrochage et l’un d’eux a épuisé toutes ses munitions, fut capturé et ramené au village et tué en suite, pendant que l’autre est revenu en courant pour alerter les villageois.
Le 25 juin 1956 : les Français ont installé leur premier poste militaire à Semaoune afin d’empêcher les activités des villageois au profit de la guerre de libération. Suite à ça, tous les volontaires ont rejoint les trois premiers. Ce poste militaire n’a résisté uniquement 365 jours à la détermination des villageois.
Le 4 août 1957 : L’occupant a pris la décision d’évacuer tous les villageois, Le village a été averti et le 5 août, il a été bombardé et brûlé totalement mais les villageois ne voulaient pas abandonner leurs maisons et frères en montagne. Durant la période du 5 au 17 août 1957, les Français faisaient évacuer les villageois la journée et la nuit, les maquisards les faisaient revenir. Ayant été informée de la situation, l’artillerie française bombarde et mitraille ce village à partir d’Ighzer-Amokrane en date du 15 septembre 1957 et elle a opéré des grandes manœuvres (appelées l'Opération Jumelle) visant toutes la région de Kabylie.
En septembre 1958 : le village est rasé. Les villageois sont évacués définitivement et se sont réfugiés dans les villages voisins comme : Ait Soula, Ayaten, Tiliouacadi, Takrietz et Ighezer Amokrane. Semaoune est déclaré zone interdite jusque juillet 1962. Parmi tous les Moudjahidines, trois personnes ont survécu : Bachir Hadj Said, Lounes ben Boudjemâa et Larbi ben Amara et les autres sont tombés au champ d'honneur au nombre de quarante-deux.
L’honorable Cheikh Mohamed ait Kaci dit Adjaoud At Weghlis, pendant l’occupation française de 1830, est tombé au champ d’honneur avec la cavalerie d’el Mokrani en 1871 à Melala Béjaia, ses arrière petits fils et les fils de ses frères surnommé eux aussi Djerroud vers les années.
Liste des martyrs du village Semaoun
NOM / PRENOM / NOM DU PÈRE / NAISSANCE ET DÉCÈS :
DJERROUD Saadi ben Hadj Akli 1923 1959
DJERROUD Lahcen ben Hadj Larbi 1927 1959
DJERROUD Amara ben Saad 1928 1961
DJERROUD Hocine ben Saad 1937 1957
DJERROUD Hadj Laid ben Hadj Adjaoud 1898 1956
DJERROUD Hocine ben Hadj Md Oukaci 1936 1960
DJERROUD Abderrahmane ben Hadj md Oukaci 1939 1957
DJERROUD Hadj Tahar ben Larbi 1905 1957
DJERROUD Khelifa ben Hadj Tahar 1929 1957
DJERROUD Hadj Aballache ben Hadj Berramtane 1891 1957
DJERROUD Mouhoub ben Saadi 1938 1960
DJERROUD Md Said ben Saadi ---- ----
DJERROUD Abderrahmane ben Hadj Said 1932 1956
DJERROUD Lounas ben Arab 1939 1959
DJERROUD Md Said ben Md Larbi 1931 1960
DJERROUD Ameziane ben md Larbi 1939 1960
DJERROUD Lounas ben Hadj Ameziane ----- -----
DJERROUD Ameziane l’Hadj ben Ameziane 1939 1960
DJERROUD Amokrane ben Mouloud 1924 1957
DJERROUD Md Ouidir ben Mouloud 1928 1958
DJERROUD Akli ben Smail 1896 1958
DJERROUD Belkacem ben Akli 1928 1959
DJERROUD Md Ameziane ben Akli 1935 1960
DJERROUD Md Tahar ben Lounis 1934 1960
DJERROUD Beramtane ben Arezki 1928 1957
DJERROUD md Tayeb ben Hadj Seghir 1938 1957
DJERROUD Oussaid ben Said ----- 1962
DJERROUD Salah ben Mohand 1931 1957
DJERROUD Md amoukane ben Yahia 1906 1956
DJERROUD md Ouali ben Said 1897 1960
DJERROUD Tahar ben md Ouali 1930 1959
DJERROUD Md Ouidir ben md Ouali 1928 1958
DJERROUD Hadj Arab ben Hadj 1919 1959
DJERROUD Braham ben Braham 1907 1958
DJERROUD Tayeb ben saadi 1927 1958
CHIBANI Md Ouidir ben mouloud 1931 1958
SAHNOUN Moussa 1919 1959
ABID Lakhel 1934 1961
ABID Larbi 1941 1957
KASRI Lounas 1927 1957
HOUARI Md Cherif 1931 1957