IGHIL ALI, IGHRAM

IGHIL ALI

 

Ighil Ali est un village chef-lieu de la commune et daira de même nom dans la wilaya de Béjaïa en Kabylie, Algérie.

 

         C'est le village d'origine du grand écrivain français d'origine kabyle Jean Amrouche et de sa sœur Taos Amrouche. Historiquement et ethniquement parlant, la commune dépend du vaste Arch des Ath Abbas, lequel comprend 2 autres communes, qui sont ATH RZINE et VOUJELLIL.ighil-ali.jpg Cette région est très connue pour avoir enfanté le plus grand royaume kabyle jamais fondé, à savoir le royaume des Ath Abbas, dont la capitale fut LQELÄA, qui a lutté contre les présences espagnole, turque et française. La commune d'Ighil Ali est située au cœur du massif montagneux des Bibans (tiggura ou portes), formant un prolongement géologique et géographique du massif du Djurdjura vers le sud.

Ighil Ali est aussi le village des "chouhada" de la révolution algérienne. On peut citer Hamouche Ahcene qui était le seul artificier de la willaya 3, Larab Makhlouf et beaucoup d'autres.

La commune d'Ighil-Ali comprend les villages suivants : Takorabt, Ath saci, Azrou, Tabou3nante, Zina, Ath sradj, Tazla,Belayel, La Kalaa, Tiniri, Moka, Illougane, Boni.

 

 

 

 

 

 

IGHRAM

 

 

        Ighram est une commune de Kabylie sise dans la daira de Akbou, wilaya de Béjaïa, en Algérie.TASLENT-IGHRAM.jpg

       La commune est localisée en haute Soummam, sur sa rive gauche. Elle est située au sud-ouest de la wilaya de Béjaïa ; distante de plus de 70 km de son chef-lieu et à moins de 5 km du chef-lieu de la commune d'Akbou. Elle s'étend sur une superficie de 5011 Ha ; se trouve comprise entre les latitudes 4031,5 et 4043 , et les longitudes 627 et 635,5.

Administrativement, elle est limitée :

Pour une superficie de 50110 km², la population de la commune d'Ighram est estimée à 17 056 habitants dont 8 472 masculins et 8 406 féminins, avec une densité de 332 hab/km² (statistiques au 31/12/2003).

Villages et hameauxighram1.jpg

    Le peuplement humain se caractérise par une forte densité au niveau des anciens noyaux. Elle est composée de plusieurs villages (Elma-ouguenane, Ath Amar Ouzeguene, Ath Kerrou, Azouna, Ath Selam, Boukir, Iaamourene, Igguirven, Ighrem, Ighil Nacer, Ikherbouchen, Irsen, Iaâzunène, Laazib Ulahdir, Mecheta, Taslent, Tazagharth, Tifthisin, Tighilt Makhlouf). Cette caractéristique est due à l'influence du relief.

Divers

            Ces noyaux présentent une caractéristique morphologique similaire, à savoir un tissu très dense de constructions agglomérées à un seul niveau, construites avec les matériaux localement disponibles – ici la pierre – avec une couverture en tuiles rondes. Les habitations sont centrées autour de cours intérieures tant que l’activité agricole constitue la ressource de base des familles. La construction a la double fonction d’habitation et d’exploitation agricole, accueillant les bêtes de sommes, les ovins, et parfois les bovins élevés par la famille.

La guerre de libération et l’émigration ont vidé ces villages de leur population, ce qui a engendré un double processus : dégradation relative du bâti mais peu de transformation du bâti.TASLENT-IGHRAM-copie-1.jpg

Climat

Le climat qui règne à Ighram fait que les hivers et les étés sont respectivement doux et chauds ; les précipitations moyennes interannuelles varient entre 6,33 mm et 70,45 mm avec un pic pluviométrique au mois décembre. En saison hivernale, la commune reçoit une moyenne de 63,63 mm d’eau .La neige occupe les altitudes les plus élevées de la haute montagne. Par contre les températures oscillent entre 8,68 C° et 30,80 C°.

Sur le plan économique la commune d’Ighram ne connaît pas de dynamisme par manque d’équipement qui fait que la commune dépend totalement de la commune d’Akbou.

 

 

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